qui suis-je ?



identité > Effluves infâme et avilissant qui transpercent les alcôves du temps, bénédiction divine portée pourtant avec fierté : WINKLER ou la force et la puissance séraphique incarnées. Ombre opaline dividique d’outre temps, inspiration paternelle puissante, sa chevelure rappelant le pennage de ses plus illustres ancêtres : Laurens Ulrich l’inattendu deuxième fils, futur second héritier de cette seconde branche pauvre berlinoise. 
nom de code > Sang à peine bleu royal d’une hémoglobine carmin à demi-arrogante. Cela fait bien longtemps qu’il se rêvait à autre destin au plus profond de lui-même. Rêvant d’étendue sauvage à perte de vue ou d’une cité ensoleillée mondialement connue. C’est Milan qui a toujours eu ses faveurs. Idyllique image d’une ville qu’il n’a jamais eu la chance de visiter et pendant que le monde périssait et se perdait dans cette souillure immonde d’égocentrisme, il voyageait avec les siens dans l’espoir de trouver un lieu qui pourrait devenir le leur, sans jamais qu’il ne puisse occulter de son esprit, Milan la grande. 
naissance > Une plume couleur d’encre pour chaque année expiée. Des cernes marqués et des traces sur le corps comme pour annihiler ces vacations chronophages. Nouvelle décennie démarrée, alors que sa trente troisième année est entamée. Sous des vents contraires et paradoxaux de l’automne 86, production pure au sein des terres de ses ancêtres. Berlin en Allemagne pour unique foyer et tombeau qu’il pensait voir changer au fil du temps. Mais c’est l’univers et la vie qui en a décidé autrement. Il n’a plus d’attache ni même d’origine, que sa fratrie qui partage son sang, seul vestige d’une famille qui n’aura pas d’héritage. 
date d'entrée > L’univers éclaté, il n’a vécu que pour sa famille. S’oubliant parfois, gobant sa frustration d’autres fois, il n’a jamais envisagé d’autre vie que celle-ci, aux côtés des siens. N’écoutant que les bruissements de son myocarde, il suiv(r)ait sa fratrie qu’importe leur destination. Parce qu’ils avaient besoin de lui autant que lui d’eux. Déférant son arrivé de deux mois par rapport à sa plus jeune sœur, la Pangée devenait son nouveau royaume en décembre 2013. 
occupation > Les poings acérés et la soif de sang jamais véritablement étanchée, parce qu’il se savait né dans un monde en ruine. Fatalité inscrite dans la pierre avant même les premières inhalations, il aurait pu et aimé s’engager vers la Justice. Juge, jury et bourreau pour cette âme pourtant si douce et agréable, sa raison s’est félicitée de ce non choix. Intelligent, au delà de certaines espérances, le rodeur s’est retrouvé très rapidement intégré à son nouveau mode de vie. Caméléon parmi les siens, il comprenait le terrain mieux que personne. Et si son ambition n’avait d’égal que son esprit pourtant parfois rêveur, il était rapidement désigné chef d’expédition sans pour autant vouloir s’arrêter en si bon chemin. Et s’il respecte Shanghai du plus profond de son cœur, il se voit diriger à ses côtés sans beaucoup de difficultés. 
clan > Un appel criant de la nature et des aspirations communes, c’est vers les attentifs que son choix s’est finalement porté, alors que se chamaillait quelques représentants d’autres clans. Il n’avait jamais tellement compris ce qu’on pouvait bien lui trouver. Aveuglement précoce face à ses propres qualités, il aurait tant aimé que l’ensemble de sa famille se retrouve réunie sous le même sceau. 
orientation sexuelle > Différence dont il n’est pas affublé, c’est le corps des femmes qui l’a toujours attiré. Jouant du bout de ses doigts des mélodies dont il s’espère virtuose, il s’extasie encore et toujours de la perfection de ce corps qui de ses courbes n’a d’égal que sa beauté et son absolue divinité. Et même s’il peut parfois laisser traîner quelques regards indiscrêts, il n’a jamais ressenti son battant pulser plus qu'outre mesure, autant pour une homme que pour une femme, comme s’il devait se résigner à ne gouter qu’un seul genre de fruit, dans cet arbre fruité si riche de ses propres efforts. 
situation amoureuse > Passé cicatrisé, bien qu’encore douloureux, il ne peut oublier cette femme qu’il a tant aimé. D’une beauté divine, presque arrogante et d’une splendeur comme rarement il en a vu, ils n’eurent pas l’innocence des premiers ébats et la folie des grandeurs quand leur cœur s’y met. Touchée par la maladie, fauchée par le fléau, la souffrance et les pleurs finirent par étouffer cette petite étincelle de vie. Abandonnée telle un animal, il ne semble jamais s’être pardonné. Il parle et rit. Il ne semble pas miner, ni même rongé et pourtant... Il n’arrive pas, il n’arrive plus à laisser quelqu’un pénétrer de son lit à la forteresse de son cœur.