shake it out. [RUN#1]
PUISSIEZ-VOUS MOURIR POUR VOTRE MAÎTRE.
Le Palais Mécanique. Cette immense bâtisse en mouvement est un lieu sécuritaire et agréable pour Babylone, qui se sent bien entre ses murs. Les clans, ces guerres de Hiérarchies et de Résistances, tout ça c’est bien trop amusant pour lui, pour qu’il en prenne part. Il se contente d’observer ce qu’il se passe d’un point de vue extérieur, attendant la chute de ce système branlant et, à ses yeux, inefficace. Ils ne sont pas préparés pour les Bêtes, ils ne sont pas prêts à affronter Pangonium dans leur petit monde où tout est trop rose. Ils ne connaissent pas Kitej et son démon noir, capable de les anéantir d’une seule bouchée. La marâtre est revenue au Palais comme si elle y avait sa place, mais elle n’ose même pas affronter le regard de Babylone. Certes, sûrement à cause du physique. Mais ce n’est pas spécialement de sa faute, si il revêt l’apparence de Sitka.
Un long soupir qui franchit les lèvres du rusé, alors qu’il délaisse la petite écurie qu’il a bâtit dans le Palais pour Loki, l’équidé roux qui l’accompagne depuis quelques jours maintenant. Il apprécie la compagnie du vif étalon, son tempérament et les longues chevauchées qu’il lui offre à travers la Pangée. Doucement, ses pas le mènent jusqu’à son petit laboratoire, l’Alchimiste se terre dans son terrier, se noie dans ses expériences toutes plus ratées les unes que les autres pour lui rendre, un jour, son apparence originelle. Cela dit, il s’est habitué à être un homme, Baby. Ce n’est pas si désagréable. Une ombre, dans le fond du laboratoire, le ferait presque sursauté si il n’en avait pas reconnu les contours. Run. Le seul, certainement, à le connaître un tant soit peu et l’apprécier sans filtre. “ Que fais-tu ici, Run ? Ce n’est pas déjà l’heure de la prière ? “ Éternel sourire en coin au bord des lèvres charnues.
Un long soupir qui franchit les lèvres du rusé, alors qu’il délaisse la petite écurie qu’il a bâtit dans le Palais pour Loki, l’équidé roux qui l’accompagne depuis quelques jours maintenant. Il apprécie la compagnie du vif étalon, son tempérament et les longues chevauchées qu’il lui offre à travers la Pangée. Doucement, ses pas le mènent jusqu’à son petit laboratoire, l’Alchimiste se terre dans son terrier, se noie dans ses expériences toutes plus ratées les unes que les autres pour lui rendre, un jour, son apparence originelle. Cela dit, il s’est habitué à être un homme, Baby. Ce n’est pas si désagréable. Une ombre, dans le fond du laboratoire, le ferait presque sursauté si il n’en avait pas reconnu les contours. Run. Le seul, certainement, à le connaître un tant soit peu et l’apprécier sans filtre. “ Que fais-tu ici, Run ? Ce n’est pas déjà l’heure de la prière ? “ Éternel sourire en coin au bord des lèvres charnues.
shake it out
rungholt& @babylone#1
Mais pourquoi au juste ? Parce qu’il avait l’air d’un gars libre qui n’avait pour vocation que de se bourrer la gueule et coucher à droite à gauche ? Certes, les soirées animaient l’ours grincheux en lui qui apprenait doucement à s’ouvrir à un nouveau monde. Mais il n’aimait pas tous ces changements, toute cette nouveauté. Il préférait de loin rester cloîtré dans son petit Palais, à jouer les agents de maintenance avec Singara, assistant du mieux qu’il pouvait Niya quand il n’était pas en train de refroidir le système mécanique de son lieu de vie, calmant doucement les rouages qui s’échauffait.
Son corps glissait dans les couloirs, habillé de son éternel chapeau et de son trenchcoat brun. Les mains dans les poches du manteau, doublement protégée par des gants afin de ne geler personne, il s’adossait contre le montant de la porte du laboratoire de Baby, scrutant en détail ses moindres agissements sans un bruit. Ses doigts fins jouaient avec les fioles et Run se surprit à voir à ce moment même les traits qui le distinguait de Sitka. Kitej était incapable de s’en rendre compte, mais le garçon avait des tics qui le différenciait nettement du feu créateur du Palais. Un jour, peut-être, accepterait-elle qu’ils ne sont pas les mêmes, malgré les apparences.
Lorsqu’enfin le jeune homme aux yeux bleus remarqua sa présence, Run émit un rire à moitié grogné, comme s’il n’avait pas envie de tomber dans la blague. La vérité était qu’il refusait de tomber de son sourire. Il ferma rapidement son visage, comme à son habitude, lorsque les émotions commençaient à déborder de ses traits, il protégeait aussitôt son petit monde précieux.
De ses éternels mots hachés, il lui répondait. « Non. Dans une heure. J’ai besoin de toi. » lui dit-il en sortant ses mains gantées de ses poches. « Mes gants rendent l’âme. Et ne protège plus vraiment. On dirait que mon pouvoir s’accentue, parfois. Surtout depuis qu’on est ici. Je veux que tu me fabriques un truc avec tes potions de magiciens. » Chaque phrase était tranchée, directe. Tout pour ne pas se fatiguer, aller à l'essentiel. Ne jamais trop dire, ne jamais trop parler. Ne jamais trop ...
Il n’y a que dans ce petit laboratoire, avec ses sombres lumières et ses recoins d’ombres, que Babylone se sent vraiment chez lui. Il dort ici-même, dans un lit qu’il s’est installé dans une cavité de la pièce. Babylone n’aurait pas l’utilité d’une chambre rien qu’à lui, et surtout cela le rapprocherait des autres. Et en ce moment, depuis le retour de Kitej principalement, le brun n’a pas très envie de côtoyer les autres membres du Palais Mécanique. Il est la bête noire, il le sait. La porte se referme lourdement derrière lui, et Babylone retire son manteau doucement, écartant un brin de paille de ce dernier avant de l’accrocher sur le porte manteau. Désormais uniquement vêtu de cet éternel jean noir épousant ses formes, et de cette chemise grise légèrement ouverte sur son torse, Babylone remonte ses manches avant de passer une main dans sa chevelure pour la repousser en arrière. Les cheveux longs lui manquent, légèrement. Avoir une poitrine aussi, cela dit.
Penché sur son établi, il vérifie ses fioles, que personne n’y ait touché. Les quantités lui semblent justes, alors il se redresse, remarquant à ce moment l’ombre dans le coin de la pièce. Il ne sursaute pas, Babylone, se retournant simplement avec cet éternel sourire en coin étirant ses lèvres rosées. Les bras nonchalamment croisés sur son torse, Babylone observe de haut en bas Rungholt, le sauvage. “ Tu as besoin de moi ? Hm, arrête, je vais me sentir important. ” Levant un instant les yeux au ciel, Babylone s’approche alors doucement de l’élégant, toujours ce sourire au bord des lèvres. Parler au masculin n’était pas une chose aisée, au départ, mais il y a longtemps qu’il s’est habitué. Maintenant tout proche de Rungholt, Babylone tend la main pour les lui prendre, caressant ses mains à travers les gants, observant. “ Ils sont en effet abîmés. ” Il sent le froid, légèrement, mais rien de désagréable pour le moment. “ J’ai quelque chose pour toi. Je les ais fais.. Y a quelques mois déjà. ” Il fronce le nez, le lâchant alors pour partir fouiller dans une de ses étagères, en sortant deux gants de cuir, légèrement poussiéreux. Un coup de chiffon imbibé de graisse pour leur rendre leur souplesse, et il revient auprès de l’élégant, lui tendant les deux morceaux de cuir havane. “ Je peux les refaire dans une autre teinte, si la couleur ne te plaît pas.. ” Scrutant alors le visage de Run de ses yeux clairs, Babylone cherche à accrocher son regard, à percer un peu plus cette carapace.
Penché sur son établi, il vérifie ses fioles, que personne n’y ait touché. Les quantités lui semblent justes, alors il se redresse, remarquant à ce moment l’ombre dans le coin de la pièce. Il ne sursaute pas, Babylone, se retournant simplement avec cet éternel sourire en coin étirant ses lèvres rosées. Les bras nonchalamment croisés sur son torse, Babylone observe de haut en bas Rungholt, le sauvage. “ Tu as besoin de moi ? Hm, arrête, je vais me sentir important. ” Levant un instant les yeux au ciel, Babylone s’approche alors doucement de l’élégant, toujours ce sourire au bord des lèvres. Parler au masculin n’était pas une chose aisée, au départ, mais il y a longtemps qu’il s’est habitué. Maintenant tout proche de Rungholt, Babylone tend la main pour les lui prendre, caressant ses mains à travers les gants, observant. “ Ils sont en effet abîmés. ” Il sent le froid, légèrement, mais rien de désagréable pour le moment. “ J’ai quelque chose pour toi. Je les ais fais.. Y a quelques mois déjà. ” Il fronce le nez, le lâchant alors pour partir fouiller dans une de ses étagères, en sortant deux gants de cuir, légèrement poussiéreux. Un coup de chiffon imbibé de graisse pour leur rendre leur souplesse, et il revient auprès de l’élégant, lui tendant les deux morceaux de cuir havane. “ Je peux les refaire dans une autre teinte, si la couleur ne te plaît pas.. ” Scrutant alors le visage de Run de ses yeux clairs, Babylone cherche à accrocher son regard, à percer un peu plus cette carapace.
Contenu sponsorisé
|
|