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Douceur et froufrou | Nairobi

PUISSIEZ-VOUS MOURIR POUR VOTRE MAÎTRE.
Il y avait une répète au théâtre et Venise réfléchissait devant le miroir alors qu’elle ajustait son maquillage. Elle avait proposé à Nairobi, une femme qu’elle appréciait bien, une princesse des judicieux, de faire du théâtre. Mais il y avait un petit, voire un gros souci, la séance de répétition précédente avait été un désastre et les autres acteurs s’étaient plaints à la princesse des élégants qui se trouvait devant un dilemme. Elle allait devoir discuter avec Nairobi, même si elle ne savait pas vraiment comment faire. Elle ne voulait pas lui faire de la peine. Elle l’avait acceptée aux séances de répète en se disant que ce serait une bonne chose. Elle pourrait acquérir plus de confiance et pis peut-être, qu’elle avait un talent ? C’était ce que s’était dit l’actrice, jusqu’à voir sa prestation. Venise s’était dit que c’était à cause du trac, que c’était la première fois et que tout irait bien. Mais entendre les acteurs de la troupe se plaindre ne lui plaisaient pas. Elle termina son maquillage avec un petit trait de khôl et se leva, bien décidé à calmer les commérages. Elle aimait bien les commérages, mais elle voulait éviter qu’une mauvaise ambiance s’installe, elle ne le supporterait pas.

« Bon, écoutez-moi. » Le silence se fit aussitôt. « Je vais parler à Nairobi, donc je ne veux entendre aucun commentaire déplacé, d’accord ? » Elle posa son regard foncé sur tous les acteurs, les uns après les autres de manière autoritaire. Elle adorait sa troupe, elle adorait ce qu’ils faisaient tous ensemble, mais certains étaient une sacrée bande de commères qu’elle devait remettre au pas. Lentement, elle vit les hochements de tête et fut soulagée, tout irait bien. Il n’y aurait pas de mauvaise ambiance. Elle leur ordonna d’aller répéter une autre pièce, composée de danse et d’un conte ancien. Ils s’ordonnèrent sans broncher. Venise n’avait pas l’habitude d’être autoritaire, ce n’était pas vraiment dans son caractère. Mais elle s’y était habituée par la force des choses car elle avait de la volonté dans son travail. La brune avait envie que tout soit parfait et n’hésitait pas à peaufiner chaque détail. Une belle pièce comptait et avec un peu de chance, dans quelques années on reconnaîtrait à sa juste valeur son talent pour lui proposer de faire une série. Ou alors elle pourrait proposer une maquette et on la féliciterait. Elle n’osait pas encore, trop timide. Elle doutait parfois de son talent, trop humble.

Pourtant, elle s’entraînait depuis toujours, rêvant de devenir la meilleure actrice de Pangée. Un bruit la tira de sa rêverie, la porte d’entrée. Lentement, elle se leva, sa robe faisait un bruit de froufrou et de tissu soyeux. Une robe digne d’une princesse, blanche, qu’elle embellissait avec des fils d’or, grâce à sa faculté. « Nairobi, tu es en avance ! » Elle lui sourit avec douceur, s’approchant avec élégance d’elle avant de la serrer dans ses bras. « Tu vas bien ? Viens dans ma loge, il faut qu’on discute. » Dit-elle d’un air léger qui cachait le sujet sérieux. Elle ne voulait pas l’inquiéter, elle ne voulait pas la bousculer ou lui faire de la peine. Venise aimait bien Nairobi, elle avait un petit quelque chose qui l’attirait et elle ne manquait pas de la charmer régulièrement, juste pour la beauté du geste. Comme toute bonne élégante, Venise était une charmeuse invétérée qui aimait autant les hommes que les femmes.
VENISE
VENISE
clan des élégants
Amsaja
Kiko Mizuhara
Stellaire
06/08/2020
22
douceur et froufrou

Lorsque @Venise lui avait proposé de venir faire quelques répétitions de théâtre avec elle, Nairobi avait longuement hésité. L’élégante avait insisté, avec un regard charmeur, arguant que cela aiderait Naï à être plus à l’aise en public.
Et bien sûr, la judicieuse avait accepté.

Voilà qu’elle était désormais en retard pour sa deuxième répétition. La semaine précédente, Naï avait donné son maximum, mais les autres comédiens trouvaient toujours quelque chose à redire : son ton, sa posture, son expression faciale … comme si c’était facile !
La jeune femme pressa le pas. Elle n’avait aucune envie de décevoir @Venise.
Elle avait revêtu un pantalon en lin propre et un chemisier sombre, soucieuse de son confort une fois qu’elle serait sur les planches.
Enfin, la silhouette majestueuse du théâtre se découpa devant elle. Elle franchit la porte, essoufflée d’avoir traversé les terres blanches au pas de course.

@Venise l’accueillit avec un grand sourire.
En avance ? C’était la spécialité de Nairobi : elle partait en retard, et s’en voulait tellement de n’avoir pas respecté l’horaire donné par les autres qu’elle allait jusqu’à courir et finissait par arriver en avance.
@Venise s’approcha d’elle pour l’enlacer. Elle avait revêtu une robe blanche parsemée de fils dorés, une sublime parure qui mettait en valeur son visage fin et son maquillage délicat. Prise au dépourvu, elle tapota maladroitement dans le dos de la douce élégante.

« Bonsoir, @Venise ! » lança-t-elle, tout en apercevant des regards hautains de la part de tous les autres membres de la troupe.
La méprisaient-ils à cause de sa proximité avec @Venise ? Elle n’y était pourtant pour rien : la belle élégante l’avait prise d’amitié et semblait heureuse de partager du temps avec elle. Si elle l’appréciait énormément en retour, Nairobi n’avait pas prévu une telle manifestation d’affection en public.
« Oui, ça va, journée un peu … » mais son interlocutrice ne lui laissa pas le temps de finir et l’invita à la suivre dans sa loge.

Timidement, Naï suivit la maîtresse des lieux jusqu’à une pièce dont la décoration ne laissait aucun doute sur l’identité de sa propriétaire.
Les murs, peints dans une couleur claire, supportaient toutes sortes de costumes en tous genres, tous plus fabuleux et scintillants les uns que les autres. Une coiffeuse supportait de nombreux produits de maquillages, ainsi que les textes de multiples pièces que @Venise avait sans doute prévu de leur faire jouer un jour. En face de la coiffeuse, un immense miroir était entouré de petites ampoules jaunes.

Nairobi resta plantée au milieu de la pièce, admirant le joyeux fouillis de la loge de son amie.
BY CΔLΙGULΔ ☾
NAIROBI
NAIROBI
clan des judicieux
Valhdia
Le rude Stonehenge
Gemma Arterton
ava : moi-même / signa : 2981 12289 0
07/07/2020
121
Douceur et froufrou | Nairobi 9651d42d0abd304dfc2e6a1c7eaeb059
https://coventus.forumactif.com/t272-f-gemma-arterton-nairobi