qui suis-je ?

identité > (maverick) Dénomination qui dans l'air éclate en trois détonations, les langues pourtant tempêtes s'ankylosent pour éclipser l'implosion. Extension de la passion d'une lignée connue pour ses prouesses dans de nombreuses missions. Un prénom en écho à l'AGM-65, missile portant le même nom, sans doute dans l'infime espoir de me voir partager ses particularités bien que tout diffère à la construction. Arme des forces de l'air, cette création érigée pour les longues distances a l'avantage de posséder une certaine précision. Caractéristiques lui permettant dans une majorité des cas de parvenir à sa destination et de régner en maître par le biais d'une seule explosion. Une image qui parfume ma tête lorsque le doute m'épouse et que j'en viens à me noyer dans un bain de remise en question. (morency) Dynastie réputée pour son venin et le prestige dont elle jouit. Être membre de cette famille, c'est être vendu à l'armée américaine pour l’entièreté d'une vie. Un héritage qui vient ternir rêves et aspirations de son poison, qui comme un serpent à constriction vient s'enrouler sur la moindre parcelle de derme pour lentement devenir prison. Les hommes prétendent à devenir lieutenants alors que les femmes elles, se contentent de n'importe quel poste en espérant un jour être aimées par l'un des sergents. Un avenir tout tracé que je n'ai jamais véritablement aimé, pourtant imposé comme une fonction vitale aussi banale que celle de respirer.
nom de code > (barcelone) Vestiges de souvenirs heureux, d'un épisode d'une longue série à deux. Un majordome immigré fraîchement recruté qui fait face à une première incapacité, celle de prononcer. Bears Alone. Appellation mutée par l'accent étranger. Une tentative échouée, celle de décrypter les textes d'une brochure de voyage bonne à jeter. Des éclats de rire et des poumons crachés, les prémices d'un lien sacré. Une ville à l'identité imprononçable pour cette personne qu'à ce jour je considère comme un frère, comme l'être que j'ai le plus aimé. Qui dans son absence, me donne l'impression de ne plus rien espérer si ce n'est d'être enterré. Un choix fait pour ne jamais l'oublier, pour l'emporter avec moi à travers Pangée.
naissance > (15 février 1985, 35 ans) Une première contraction des poumons avant la fonte des glaçons. Dans le grand bleu qui pour la Terre se veut plafond, des ecchymoses anthracites et le bruit sourd du tonnerre qui déchire l'horizon. Les canines lacérées se plantent dans la porcelaine des faciès en un frisson et les prunelles comme des avions viennent se crasher sur le spectacle de la première palpitation. Maintenant, l'hiver me marque chaque année de sa morsure, comme un amant, me guette et me contemple dans ma propre usure. (new-york) Un ver dans la grosse pomme, enfant de la jeunesse dorée, c'est dans les artères de Manhattan que je deviens un homme, l'homme. Celui qui est mais n'a pas toujours été, celui qui cache sans mentir ses vérités. Celui qui se passionne pour d'autres sujets que ceux qui lui sont exposés. Dans les veines de cette ville, des souvenirs éparpillés comme des graines. Il suffit d'un regard et corps comme cœur viennent se remémorer. Un premier baiser, un premier lapin et cette terrible pression à la poitrine qui hurle ce sentiment, celui d'être délaissé. Un premier rêve réalisé finalement annihilé. Enfer et paradis se sont ici-même jadis croisés.  
date d'entrée > (mai 2011) Oppressé, le myocarde étranglé. Un abandon qui ne laisse pas même à l'ego de quoi pleurer. L'âme sœur comme une vulgaire flaque s'est évaporée. Pas un mot n'est laissé, pas une lettre pour informer. Juste la mélodie du silence et ce vide flagrant sous mes yeux que je viens absorber, comme pour m'en sustenter. Un besoin de renouveau avant de perdre pied, une décision hâtive avant de se dégonfler. Un besoin de s'extirper de ce monde dans lequel je me sens asphyxié. Une taule à la fragrance de liberté. Un nouveau monde dans lequel pouvoir respirer, sentir les caresses du vent sans être observé. Embrasser passionnément sans avoir à se soucier. Pouvoir choisir soi-même la pression infligée.
occupation >  (seigneur des robustes) Membre du clan dévoué, loyal et sans pitié comme apprécié à l'ombre des ruelles de ses quartiers. Un tempérament ardent estompé par une soif de justice bien trempée. Une victoire dans l'arène sans même que quelqu'un ne puisse effleurer l'idée de me voir succomber, une place amplement méritée que personne n'ose remettre en question sous mes yeux, principal concerné. Bras droit depuis maintenant cinq années, un rôle suffisant pour se sentir impliqué et supérieur à la majorité. (capitaine du camp militaire) Prédisposition certaine au métier, un poste aux effluves de passé. Un besoin de faire prospérer ce patrimoine que je déteste plus que je ne veux bien le dévoiler. Une fierté malgré l'inconfort qui permet de ne jamais céder. Une nécessité d'être de ceux qui sculptent la société. Second rôle encore, permettant de ne pas être totalement surchargé par les responsabilités. Simplement une épaule sur laquelle se reposer.
clan > (robustes) Ainsi et pas autrement, prévu depuis la nuit des temps. Choisir n'est une possibilité quand être choisi est la seule réalité. Pas un seul autre clan ne s'est levé, peut-être à rien d'être un exilé. Bien que les attentifs et les monarques semblaient hésiter, seuls les robustes se sont proposés pour m'adopter. Aucun regret, il s'agit de la seule faction où je me sens apte à être proche de ce qui semble être le parfait. Loyauté de fer et d'acier pour ce groupe qui me fait me sentir suffisant et entier.
orientation sexuelle > (pansexuel) Il suffit d'une pression du corps sur l'hémorragie du cœur pour le sauver, le genre ne peut influencer cette vérité. L'homme, la femme et ses à côté. Un bout de chair coincé entre les dents suffit à comparer. Aimer avant d'apprécier, consommer cette salade composée concoctée par la société. Chaque fruit a sa propre saveur et ne demande qu'à être délecté. Un principe qui m'a toujours dicté, une pensée qui m'a toujours régenté. Opinion pourtant masquée jusqu'au chapitre dernier. Petit penchant pour la masculinité et sa fermeté, la dureté de ses traits et la violence de son toucher.
situation amoureuse > (célibataire) Statut porté comme un tatouage, ancré. Maladroit, sans doute un peu inadapté, habitué à disparaître, à ne rien devoir et ne jamais s'adapter. Pourtant projet muet bien logé dans cette boite crânienne qui ne laisse rien transparaître comme pour se protéger. Aimer, être aimé, des concepts inexplorés, des histoires contées, des drames observés. Expérience très limitée qui ne demande qu'à être aiguisée. Carrière stationnée en priorité. Des histoires fluettes et écourtées, toujours moins que désiré.  

infos importantes

#1 Je suis né le 15 février 1985 à New-York, dans l'arrondissement de Manhattan. #2 Je suis l'unique enfant issu de l'union entre Matthew Morency et Jane Gillespie. #3 Ma famille est une dynastie militaire richissime réputée pour ses prouesses dans l'armée américaine #4 Un médecin me diagnostique une insensibilité congénitale à la douleur le 11 octobre 1992. #5 Plus jeune, je découvre les chaines d'informations et me passionne pour les injustices dans le monde, c'est ainsi que l'idée de faire autre chose qu'une carrière dans l'armée me germe en tête. #6 Équipé de la caméra de mon père, je me décide à jouer le documentariste et interroge mon voisinage sur des questions d'actualité. Une occupation particulière qui compose une grande partie de mon enfance. #7 Durant ma scolarité, je rejoins notamment ce qui s'appelle à ce moment le journal du lycée, un moyen comme un autre pour continuer à étoffer mes expériences dans le domaine du journalisme et de l'enquête sur la vérité. #8 Je passe un premier entretien avec un officier psychologue de l'armée américaine le 27 mars 2003. Ce dernier ne semble pas même s'intéresser à mes convictions et se contente de mon nom pour m'attribuer une place de choix dans le régiment désiré, les rangers. #9 En parallèle à mon entrée dans une nouvelle unité, je décide de laisser une chance à ma passion. Au cours de mes jours de repos, je tourne notamment un premier documentaire dans l'objectif de dénoncer un restaurant local qui ne semble pas payer ses employés étrangers. Muni d'une fausse identité et d'un accent légèrement exagéré, j'obtiens un job étudiant et me fais licencier au bout de trois mois pour avoir demandé une paye pourtant méritée. Les médias s'empressent de récupérer mes images mais déforment la réalité, tournant la situation à l'avantage du dénoncé. #10 Dégoûté, j'abandonne finalement ma caméra et me contente de suivre le courant qui depuis toujours semble vouloir m'emporter #11 Lorsqu'il est question de sexualité, j'ai tendance à affirmer ma pansexualité. La réalité est pourtant bien différente. Plutôt queer puisqu'aucun mot ne semble décrire une orientation fluide et croisée. Il m'est courant d'avoir comme des périodes, d'aimer les femmes une année puis de les oublier.  #12 Entraîné par mon père depuis mon plus jeune âge, il m'est impossible de passer une journée entière sans pratiquer un peu de sport, sans taper du poing contre une charge jusqu'à sentir mes phalanges craquer. #13 Ma couleur préférée est le jaune, un symbole de joie et de richesse qui teinte notamment la balance de la justice, l'opposé de mes vérités. #14 Mon chiffre préféré est le 8 de part son design scindé de manière à créer une égalité lorsqu'il est bien tracé. #15 Mon signe astrologique est le verseau, mon élément astrologique est l'air. Mon ascendant est le bélier, mon signe lunaire est le capricorne. Un amas d'informations confuses qui n'ont que peu de valeur à mes yeux, bien que le lien entre ma capacité et mon élément astrologique me poussent à questionner la véracité. #16 Je développe un trouble du stress post-traumatique suite à mon intervention en décembre 2010 dans l'opération New Dawn en Iraq, de ce fait, il m'arrive parfois de me réveiller en sueur, le palpitant en intempérie. #17  Mon fruit préféré est la banane, mon agrume préféré est le citron. #18 Suite à diverses crises qui résultent de mon traumatisme, il m'arrive de consommer à outrance tout l'alcool que je peux me procurer, dans le but d'oublier. #19 Lorsqu'il est question de manger, je n'aime pas les poissons. #20 Je me porte volontaire pour rejoindre la Pangée en Mai 2011, suite à la disparition inexpliquée du majordome de ma maison, seul être capable de me faire garder pied alors que je perds la raison. #21 De part mon insensibilité, la phase post-opératoire pour rejoindre Pangée s'est révélée indolore physiquement mais terriblement éprouvante psychologiquement. Coincé dans une boucle à revivre les pires instants de la vie que j'essayais de quitter. #22 La phase de repos a révélé ma capacité à concentrer les molécules d'air et à les propulser, bien qu'aux premiers abords, je n'étais apte qu'à faire des lames d'O2 que je peinais à projeter. #23 L'objet que j'ai choisi à mon entrée en Pangée est une carte de tarot. La carte justice, un porte-bonheur que mon majordome m'a un jour offert. #24 Barcelone, mon nom de code, est un choix personnel lié au jour où j'ai rencontré mon majordome. Étranger, il s'est vu en incapacité de prononcer correctement Barcelone, nom exposé sur la brochure déposée au coin de la table du salon. Bears alone, ce sont ses mots, des mots qui maintenant constituent mon identité. #25  Lors de la répartition, je déclare vouloir rejoindre le clan des robustes, demande qui se réalise sans encombre puisque seul le roi de cette faction s'est levé. #25 Le grand défi signe mon ascension dans le groupe alors que je tranche la tête d'une chimère en un temps record, d'un mouvement de main, d'une seule lame d'air. Peut-être un coup de chance, un coup du destin, je n'en sais rien. Une performance qui me catapulte au titre de prince. #26 Je rejoins la hiérarchie en juin 2011, au titre de bourreau, sous la bonne volonté du roi des robustes.  #27 Au cours des années, ma capacité se développe grandement. Ce qui m'amène aujourd'hui à pouvoir faire ce que bon me semble des molécules de l'air. Créer des murs, des surfaces temporaires. Des lames, des disques, qu'importe la forme je peux le faire. Pouvoir qui me vaut le surnom de " L'architecte " ou encore " Le mime " en référence au fait que mes pouvoirs soient visuellement peu perceptibles et qu'il m'est possible de dresser des murs. #28 Il n'est pas rare que je porte également d'autres surnoms tels que " Le bourreau " ou " Le chien de garde de la hiérarchie " de la part de mes détracteurs les plus anonymes. #29 Je me décèle une préférence pour les crinières brunes lorsqu'il s'agit d'hommes, et pour les crinières blondes lorsqu'il s'agit de femmes. Bien qu'il m'est possible d'apprécier le physique sous d'autres angles. #30 Bien que membre des robustes, aucune vulgarité ne s'échappe de l'étreinte de mes lèvres, sans doute de part ma provenance. #31 Souvent décrit comme inaccessible, peu sont ceux et celles qui ont eu l'occasion de goûter à mes lèvres et plus encore. Mes relations sentimentales sont abonnées aux absents. #32 Le mensonge est un défaut qui m'horripile, je préfère garder le silence plutôt que de mentir à qui que ce soit. #33 L'idée d'être inférieur me dérange, fait qui me pousse à toujours prendre des responsabilités lorsque cela est possible. Ne dépendre que de moi-même est un besoin. #34 Mon analgésie congénitale me pousse à apprécier constater la douleur physique chez autrui. Cela me fascine, me passionne et me pousse à expérimenter à travers ma sexualité lorsque cela m'est autorisé. #35 Bien que je n'en dise mot, j'aspire à devenir roi, à évoluer.

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