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mort cérébrale | kourou

PUISSIEZ-VOUS MOURIR POUR VOTRE MAÎTRE.




mort cérébrale

@pompéi feat. @kourou


Elle l'aime. Autant qu'elle le hait. Sous la protection des hautes murailles, la petite Pompéi arrache une à une les pétales d'une marguerite. « Je l'aime. » Puis une autre. « Je ne l'aime pas. » Et encore une autre. « Je l'aime. Je ne l'aime pas. » Les yeux de la grande observent mais n'écoutent pas. Haine, amour, autant de définitions qu'elle range dans le coffre à jouets sans y prêter attention. Déni émotionnel de toute une vie. L'enfant bien enfouie au fond d'elle-même, l'adulte trop folle pour dénier l'observer.

Debout, immobile au milieu de la Grande Salle de la Confédération, elle contemple la majesté du trône, et imagine un instant celui qui y repose habituellement. Singapour. L'Homme de sa vie. Elle lui vouerait son âme, lui vouerait tout le reste aussi, sans aucune hésitation. D'aucuns diront que la vénération qu'elle lui adresse n'est que le pâle reflet de sa propre perdition, mais elle n'en croit pas un mot. Ou du moins, l'enfouit-elle jusqu'aux tréfonds de la carcasse pour ne pas s'aveugler avec. Au milieu de la nuit, là, Pompéi divague, rêvant éveillée. Loin, et pourtant si près. Ce qui l'a menée ici ? Elle l'ignore elle-même. Comme une somnambule dévalant des couloirs, elle a suivi l'instinct sans le questionner.

Un murmure.
Un bruit, là, quelque part. Une autre présence pénètre drastiquement dans la quasi-obscurité de la pièce, doucettement éclairée par la lune, jaillissant d'une gigantesque baie vitrée au plafond. Les iris bleutés recherchent ses synonymes inconnus, et l'éclair de surprise qui les traverse est soudain sublimé par les rayons lunaires. Sombre blafarde, Pompéi semble être ange tombé du ciel. « Kourou, est-ce vous ? » La silhouette se découpe en plusieurs formes plus claires, plus détaillées, et Pompéi peut enfin dessiner le portrait de l'accusé. Soupirant ouvertement, elle secoue la tête en inspirant l'oxygène qui calmera myocarde et endocarde. « Que Diable faites-vous levé en plein milieu de la nuit ? J'espère que vous ne m'espionnez pas ? » A cheval entre l'accusation et la simple blague, la ponctuation s'effrite dans l'atmosphère silencieuse, et Pompéi prend quelques secondes à détailler l'homme qui se tient face à elle. Homme dont le regard lui hérisse l'échine, dont le regard lui tend les muscles. Menace sous-jacente, elle l'a sentie depuis des lustres, à croire que le corps lance l'alarme pour faire fuir la proie qu'elle peut être. Mais il n'y a point d'issue, ici. Seulement celle devant laquelle se trouve le courroux. « Pitié, si vous venez encore m'achever de votre méprise, je préfère de loin retourner me coucher. » Et il serait temps.

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Pompéi
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Varsovie (n. lyonne), Yuma (m. bellucci)
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17/06/2020
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Mort cérébrale

Début d'un étrange été


Les nuits d'insomnies étaient autant des nuits de malédiction que de bénédiction. Il les redoutait car souvent la journée suivant ne lui servait pas à grand chose : ne pas réussir à se concentrer, divaguer sur n'importe quel sujet, trop fatigué pour pousser sa réflexion... Des journées qu'il hantait tel un fantôme, présent mais absent, à moitié dans un monde et à moitié dans l'autre, réellement existant dans aucun des deux. Mais les nuits qu'il passait lors de ces insomnies lui permettaient de (re)découvrir la Pangée sous son jour (c'est un comble) le plus apaisé et le plus étrange. Les ombres se forment pour matérialiser les monstres de ses pensées. Il voguait alors dans les rues de la ville, la plupart du temps dans son propre quartier, et aimait à laisser ses pieds l'emmener vers la destination de leur choix.

Cette nuit-là, comprenant que Morphée ne daignerait pas venir le chercher, il s'était relevé pour revêtir un simple jean, t-shirt et pull - accoutrement auquel il n'était guère plus habitué, mais il ne comptait croiser personne cette nuit-là, aucun besoin pour lui de se mettre sur son 31. Dehors, la nuit était fraîche, le ciel était dégagé. Une brise le fit frissonner, et il rentra les mains dans ses poches. Environ une vingtaine de minutes plus tard, il se rendit compte que ses pieds l'avaient mené jusque devant le bâtiment imposant de la Confédération. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Il semblerait que son inconscient ait donc décidé de le garder éveillé afin de pouvoir avancer sur certains dossiers. Très bien donc, nuit studieuse ce sera. Il entra dans le bâtiment et se dirigea vers les étages. Les bruits de ses pas résonnèrent dans les couloirs, ses souliers aux semelles rigides n'aidant pas à se faire discret.

Mais c'est alors qu'il entendit des bruits. Comme des chuchotis. Kourou s'arrêta net pour tendre l'oreille. Son cœur se mit à battre frénétiquement ; ce n'était sûrement rien, mais à vrai dire en Pangée on n'était jamais à l'abri de quoi que ce soit... Il essaya de se faire plus silencieux en montant les escaliers. Il se dirigea vers le lieu d'origine du son qu'il pensait avoir entendu ; la Grande Salle. En arrivant dans l'encadrement de la grande porte, ses yeux reconnurent aussitôt une silhouette. Il mit cependant quelques secondes avant de se rendre compte qui elle était. Mais dès qu'elle entendit sa voix, il sut. Il plissa légèrement les yeux, la méfiance prenant le pas sur tous ses autres sentiments et réactions corporelles. Il entra un peu plus dans la pièce afin d'entrer dans la lueur d'un rayon de lune. « C'est bien moi. » Mais la deuxième phrase lâchée par la jeune femme le lança dans un rire légèrement amer - pourquoi tant de paranoïa ? Avait-elle quelque chose à cacher ? « Et pourquoi donc est-ce que je vous espionnerais ? » il avança à nouveau, d'un pas. Puis de deux. « Aurais-je des raisons ? » ajouta t-elle en penchant la tête d'un côté, son ton aussi provocateur que méfiant. Il se décala alors afin de se retrouver sur le chemin de la grande blonde, dans l'éventualité où elle voudrait fuir.

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12/06/2020
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