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COVENTUS
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after the long night feat. jakarta

PUISSIEZ-VOUS MOURIR POUR VOTRE MAÎTRE.
after the long night
Le crépuscule naissant dévoile ses premières rides safranées dans le ciel de la Pangée, annonçant la fin de cette énième journée de survie dans cet autre monde. Loin des guerres. Loin des conflits. Loin de la mort. Dans ce carcan protecteur, l'air frais parfaitement maîtrisé vient caresser la cime des arbres et réveiller les quelques rapaces nocturnes perchés sur ses branches. Au loin, les hurlements des bêtes sauvages résonnent derrières les portes scellées, rappelant de façon cruelle aux habitants de la Pangée que ce destin morbide qui les attend en dehors de leur cité protectrice. Malgré la tombée de la nuit, quelques mystérieux reflets fantomatiques de l'espèce humaine s'agitent encore dans la pénombre. Non loin de là, Philadelphie profite de ses derniers instants de calme avant la tempête. Avant le raz-de-marée qui s'annonce aussi grisant qu'explosif. Rendez-vous glissé dans le creux de son oreille lors de cette soirée de galas. Retrouvailles entre ces deux êtres qui se tournent autour depuis des mois sans oser briser la barrière invisible qui les sépare, qui les retient encore. Le feu. La glace. Étranges sentiments qui malmènent son âme blessée lorsque celui qui la courtise semble y mettre tout son cœur. Corps-à-corps avoué dans le creux de sa nuque. Souffle ardent qui vient embraser la bougie de la passion. Jakarta l'a invité dans ses quartiers, elle se doit de répondre à sa demande. A ses avances qu'elle brûle d'accepter le temps de leurs retrouvailles nocturnes.

Elle en a besoin, Phila. De sentir un intérêt se poser sur ses maigres épaules, de percevoir la chaleur d'un corps lové contre le sien. Le désir. La passion. Possessive dans le creux de ses reins, la belle se languit de ces épreuves d'une vie qu'elle a depuis bien trop longtemps ignoré. Femme de passion sous ses airs d'ange déchue, Phila s'est laissée charmée par cette créature de l'ombre qui l'a invité à se glisser dans ses draps. Par soif de corps. Par soif de cœur. L'âme libérée de la lourde charge du deuil, de ce sacerdoce qui la ronge toujours, la nymphe fend les ténèbres à la recherche de son sauveur. Jakarta.

« Bonsoir. » Le timbre léger de sa voix parvient à se frayer entre ses lèvres rougies par une fine couche de maquillage. Courbes féminines déjà visibles sous le tissu léger de sa robe, à la transparence assumée, la jeune herboriste se présente de la plus simple des façons devant la porte de son hôte du soir. Provocation endossée jusque dans le creux de ce décolleté plongeant qui laisse entrevoir deux bourgeons rosés aux origines du monde, elle n'hésite pas à s'adosser contre l'encadrement de la porte dans une posture des plus enflammées. « Alors, la fête est déjà terminée ? » Lèvres qui s'étirent dans un rictus inspirant la luxure, la belle finit par imposer sa présence en passant sous le regard du maître des lieux. Œillade chargée de promesses, Phila pénètre dans la pièce principale et entend la porte se refermer derrière elle. Sa démarche chaloupée l'emmène dans la demeure de son hôte tandis que ses perles azurées admirent ce nouveau environnement qui se présente devant elle. « Sympa chez toi, même si ça manque de plantes » Marmonne-t-elle tout en posant ses quelques affaires dans un coin de la pièce.

Adossée lascivement contre un mur, le regard de Philadelphie se délecte en silence de la silhouette de son amant d'un soir, élégamment mise en valeur dans la pénombre de la pièce. Elle l'admire, le déshabille de ses prunelles perçante, sans aller plus loin. « Quelqu'un m'a dit que tu étais seul ce soir. Puis-je te tenir compagnie ? »

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@Jakarta
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Invité
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❝ after the long night ❞
Je crois que la Pangée m’a déconnecté de l’ancien monde. J’ai parfois l’impression de vivre dans un livre de science-fiction dont j’étais au début un simple pion avant de grandir dans l’intrigue, de prendre la place qui me revient, de m’asseoir sur le trône et profiter de la vue. Je ne regrette pas cette décision prise sur un coup de tête dans ma chambre, ce petit mot laissé à mon frère et tous les actes qui ont suivi. J’ai douté parfois d’avoir fait le bon choix, surtout pendant les premières années où j’étais ici, simple soldat des Robustes, en fixette sur les Monarques, envoyé dans un trou à rats. Pourtant, c’est l’endroit où j’ai trouvé ma place, Singapour avait parfaitement raison.
Je suis fait pour être un Robuste, ça coule dans mes veines, ça hurle dans mon coeur. Pas étonnant que désormais, je sois devenu leur Roi.

Un bâillement soudain m’arrache de mes douces pensées et mes yeux se perdent dans le verre de rye que je tiens dans une main crispée par l’alcool. Si je maîtrise désormais mon pouvoir, j’aime m’amuser avec le verre, je teste sa résistance, j’aime voir à quel moment il va se fissurer, à quel moment il va se briser. Et sous mes doigts contractés, il se fend légèrement. Je relâche, cessant d’exercer alors une pression qui viendrait à gâcher ce que contient le récipient. Douce liqueur à double tranchant. Quand les sentiments sont doux, elle calme mes ardeurs, elle m’aide à m’endormir et à ne pas faire de cauchemars la nuit. J’oublie le visage ensanglanté de ma femme et la vision d’horreur de notre bébé assassiné.
Mais parfois, elle appelle ma colère, elle lui demande de sortir, de s’extérioriser et je frappe ce qui me vient sous la main. Je sors de mes gonds comme quand je n’étais qu’un gamin sur les Terres Rouges, plein de fureur, la rage au ventre.

Je suis tiré de ma contemplation par une douce voix charnelle. Son salut est comme un appel à se lever, à quitter le siège sur lequel je trône. Mais je ne fais qu’avaler une nouvelle gorgée du liquide enivrant, happant mes pensées. Mes yeux viennent alors tranquillement glisser le long de ses traits, se languissant de son visage, de ses douces lèvres rosés, de ses joues de porcelaine, de cette fragilité naissante. Ils tombent jusqu’à son cou, descendent sur son corps de déesse qui m’appelle depuis des mois.
Je sens encore son parfum enivrant qui s’installe dans mes narines jusqu’à me rendre presque dépendant de son effluve. Je sens encore mes lèvres effleurer ses oreilles pour l’inviter ici, dans l’antre du Roi. Elle reste dans l’embrasure de la porte et on se regarde comme des anges déchus, désireux de céder à la tentation mais retenant encore l’instant, encore un peu. « Elle ne fait que commencer. » dis-je en me resservant un whisky. Je sors un autre tumbler que je remplis de la substance marron sans demander si elle boit de ce juteux breuvage. Je le pousse sur l’avant du bureau en me délectant de ses bras, de ses cheveux, de ses hanches. Elle se tient encore à bonne distance, apprivoisant les lieux de son regard observateur. Sa petite remarque me fait lâcher un rictus qui n’est pas prêt de s’effacer.

Je l’attendais depuis longtemps. Peut-être trop longtemps. « Non, je suis accompagné ce soir. » lançais-je, laissant un instant le suspens planer, cherchant l’incompréhension dans son regard pour y jeter surprise et flatterie. « Par toi. »
Une autre gorgée du liquide descend dans mon oesophage en feu et m’arrache une petite grimace de satisfaction. Je sens l’alcool grandir dans mes veines, il prendra bientôt possession de mon corps, ouvrant alors mon coeur, laissant ma raison de côté. Il me laissera approcher ces courbes chastes et se délecter de leur tendresse. Le silence est d’or dans la tanière du Roi, les murs épais et la porte en ferraille alourdie leur offre une intimité certaine qui n’est pas à négliger. Ce sont les privilèges de ceux et celles qui passent la porte du Bunker Sanglant. « Approche-donc, assieds-toi, je ne vais pas te manger. Je suis pas le Grand Méchant Loup. » Au centre du vieux bureau robuste se tient une bougie allumée, la cire dégoulinant autour. Loin du doux romantisme dont je suis capable de faire preuve, elle est le symbole de notre Clan. Elle accompagne les autres bougies de la pièce, disposée un peu partout, sur des avancées murales, sur le sol froid et peu accueillant. De ma main droite, j’éteins la lumière à l’aide de l’interrupteur derrière moi et je m’avance près de mon bureau en posant les coudes sur la table, avançant mon visage. « Philadelphie donc, partisane des attentives. Douceur pour les yeux. Je n’ai jamais eu l’occasion de te le demander, qu’est-ce qui t’amène en Pangée, princesse ? » lui demandai-je, intrigué. Mes yeux se délectent davantage de son visage encore muet dans la pénombre, de sa fossette sur le côté gauche, de ses yeux bleus de biche, j’admire encore son visage d’ange, happé.

Jakarta
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roi des robustes
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22/05/2020
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after the long night
Sa silhouette fantomatique se disperse dans la pénombre. Légère. Délicate. Elle laisse le bout de ses doigts effleurer ces murs et ces objets, divagant au fil de son avancée, s'imaginant des histoires derrière ces curiosités qui se dévoilent peu-à-peu sous son regard affûté. Belle de jour qui se pavane dans le monde des ténèbres, aux courbes incendiaires à peine masquée sous la transparence de sa robe. Gardant ses lèvres scellées durant son exploration, la jeune femme sent les iris affamées de son hôte la suivre avec insistance durant sa déambulation. Elle se satisfait de cette attente langoureuse qu'elle lui impose, dans ce cocon de séduction en proie à la luxure. Lueur des bougies pour seul source de lumière, le sourire de l'herboriste s'étire timidement sous les paroles provocatrices du maître des lieux.

Roi incontesté sur ses terres. L'homme toujours installé dans son assise à la manière d'un dictateur autoritaire semble savourer sa venue au même titre que ce verre d'alcool qu'il tient toujours fermement entre ses mains. « Nous avons tous un grand Méchant Loup qui se cache au plus profond de nous. » Commence-t-elle à dire en détachant délicatement ses mots au fil de son discours. Philadelphie prend ses aises face au bureau du roi, s'enfonçant confortablement dans un siège prévu à cet effet. « Reste à savoir lequel d'entre-nous le laissera s'exprimer en premier. » Paroles provocatrices frôlant l'insolence, elle n'hésite pas à accompagner sa tirade d'un sourire emprunt de sensualité. Jambes croisées l'une sur l'autre, le tissu de sa robe s'étire le long de sa cuisse et laisse entrevoir sa peau nu comme un appel à la débauche. Pourtant, la jeune herboriste continue de maintenir cette apparence faussement calme qui imprègne les traits de son visage. La vague de curiosité qui émane de la question de son hôte la fait tiquer.

Bouche qui se crispe nerveusement, l'attentive baisse rapidement ses prunelles délicates pour fixer ses genoux en silence à l'évocation des raisons de sa venue en Pangée. Sa respiration se fait prisonnière de sa poitrine. Sa peau laiteuse semble perdre de ses dernières couleurs pour devenir livide. Presque cadavérique. Le souvenir de cet incident, de cette perte atroce, la fait perdre pied et la plonge dans un profond mutisme. De longues minutes de calme, durant lesquelles la belle ne parvient pas à offrir une réponse audible au Roi. Une main s'aventure dans sa longue chevelure alors qu'elle se lève de son assise pour rejoindre le bord du bureau sur lequel elle prend volontairement appuis. « Une envie de renouveau, j'imagine. Rien qui respire l'originalité je le crains. » Sur ses mots, Phila s'empare du verre laissé à l'abandon dans un coin du bureau et se délecte de quelques gorgées d'alcool. Sa moue se crispe mignonnement au moment où la vague puissante du nectar vient foudroyer ses narines, sa poitrine, ses yeux qui s'embuent presque instantanément. Ses joues reprennent progressivement leur carnation rosée originelle.

Elle repose avec précaution le verre à ses côtés, et reporte son attention sur le mâle fier et dominant qui se trouve juste à côté d'elle, sous son regard espiègle. « Et toi, qu'est-ce qui t'a mené ici, Roi des Robustes ? Comment es-tu parvenu à obtenir ce poste que tu possèdes aujourd'hui ? » Commence-t-elle à murmurer en se penchant sur le côté pour se rapprocher de son visage. « Qu'est-ce que le Roi pourrait attendre d'une humble attentive comme moi ? » D'une pression du plat de ses mains pour soulever son postérieur du bureau, elle se rapproche un peu plus de Jakarta pour finalement lui faire face. Position avantageuse qui dévoile l'indécent, Philadelphie profite de cette proximité pour porter sa main dominante le long de la mâchoire du Roi des robustes. « Est-ce la solitude de tes longues nuits qui t'a poussé à rechercher un peu de compagnie, peut-être ? Même si j'imagine que tes poules doivent t'attendre par centaine derrière ce bureau. Aie-je raison ? » L'espièglerie s'immisce sournoisement dans ce rictus provocateur qu'elle lui présente. Là. Si proche de lui. Philadelphie peut parfaitement percevoir les effluves d'alcool qui émanent de son haleine. Même si l'homme n'est pas encore ivre, il est déjà fortement imbibé.

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❝ after the long night ❞
Elle m’attrape, me guette et s’empare de mes yeux comme un prédateur. Je ne suis que sa proie ce soir, qui ne ressent pas la peur du danger mais l’excitation de l’aventure. Elle réplique philosophiquement des paroles qui savent faire tomber les barrières, qui savent rendre intriguants. Elle me donne l’envie d’en savoir plus, de découvrir quel Grand Méchant Loup sommeille au fond de chacun de nous. Serons-nous deux bêtes ce soir en proie à leurs désirs bestiaux ou bien deux délicates fleurs qui se regardent dans le blanc des yeux ? Elle tire les ficelles de la provocation, elle attise encore davantage le feu qui me consume, et j’aimerais déjà me lever, me dépêcher pour retirer ce qu’elle porte sur ses frêles épaules mais mes jambes m’empêchent de quitter mon siège. « Tu craqueras d’abord, princesse. » lançais-je, jouant à mon tour dans le cercle de la provocation. « Tu veux tenter ? » demandais-je. Il n’y avait que moi pour tenter ce genre de folie, la confiance brûlante dans les pupilles alors que ma raison me crie qu’elle possède davantage de force mentale que moi, peut-être, dans cette situation. Je ne connais pas suffisamment Philadelphie pour savoir si j’ai une chance de gagner cette épreuve improbable. Ce lendemain de soirée devient comme incompris, que faisons-nous au milieu de cette pièce, à se dévisager. Ai-je déjà attendu ainsi pour me délecter de la peau d’une femme ? Je ne crois pas avoir pris le temps de m’attarder si longtemps, mais je suis le fil torride qui se tisse. Je laisse le silence qu’elle installe, buvant mon verre de rye tranquillement. La patience n’a jamais été mon fort et je sais qu’elle n’a qu’à claquer des doigts pour que je déclare forfait à cette épreuve que j’ai moi-même choisi d’entreprendre. Je l’écoute, alors qu’elle s’approche, qu’elle s’assoit si près de moi. Mes mains se crispent sur le verre à moitié vide que je tiens encore fermement. « Des sacrifices et du sang. » lui répondis-je calmement. Une place de roi ne s’obtient pas, elle se mérite. « Les Attentifs. C’est la bienveillance, la gentillesse, la générosité. Ici, y’a que la brutalité. J’ai parfois besoin de douceur, tu vois. » annonçais-je, comme pour justifier pourquoi j’avais jeté mon dévolu sur elle. Elle s’approche encore, provoque davantage et mon coeur se met à tambouriner dans mon crâne. L’alcool s’insinue progressivement dans mes veines et je sens déjà son effet monter. Encore quelques minutes et l’ivresse me tiendra en joue, me faisant échouer à mon propre jeu. J’apprécie sa main douce qui glisse sur ma joue. Je pose mon verre près d’elle après l’avoir terminé d’une traite et laisse glisser une de mes mains sur sa cuisse découverte sans la lâcher du regard. L’espace d’un instant, je dépose un seul baiser sur le sillage de ma main. « Qu’est-ce qui t’a convaincu de venir partager la nuit avec le Roi des Robustes, dis-moi ? » demandais-je alors, intrigué.

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22/05/2020
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